samedi 12 novembre 2011

VEA


Pour une raison que j’ignore, je lis des shojos. Beaucoup. Jusqu’au bout. Je suis donc un peu comme vous, chers lecteurs qui êtes tombés par malheur sur ce blog en cherchant un résumé et un avis fleuri sur Tsubaki Love et autre Hot Gimmick. Voyez, nous ne sommes pas si différents.

Bien sûr, nous n’avons peut-être pas la même approche. Vous parcourez ces shôjos le cœur plein d’émoi, tandis que je vais me tordre de douleur. Mais au final, nous lisons la même chose, c’est donc bien que nous devons avoir quelque chose en commun. Aussi, point la peine de vous exciter en me prenant pour votre ennemie, je suis sûre que dans le fond, on se ressemble… (et ça ne fait pas peur qu’à vous, je vous rassure).


Inutile donc, de vous attendre à ce que je sois gentille, généreuse, objective ou tolérante. Encore moins de bonne foi. Je ne chanterai pas les louanges de vos séries préférées. Non. Je serai une connasse. Et j’aimerai ça.

Vous allez me dire que dans la mesure où je comprends pas toujours ce que je lis, je suis mal placée pour critiquer. C’est vrai. Mais je vous l’ai dit ailleurs : je ne critique pas. Je me plains. Et ma mauvaise compréhension est justement ce qui me permet d’être si aigrie et désagréable, ce serait dommage de s'en passer.

Voilà, maintenant que ça c’est dit, et bien que vous soyez prévenus, vous allez vous plaindre.

 Je sais que vous allez le faire. Alors que bien sûr, vous aurez déjà lu ceci.

Alors que, pourtant, je vous aime et ne suis qu’amour et paix (ce n’est pas parce que je dis du mal de vos lectures, que dis-je, de nos lectures, que je dis du mal de vous). Je reste donc à l’écoute de toutes vos remarques (je vous offre si généreusement les miennes, je serais bien vilaine de ne pas délicieusement accepter les vôtres. Emmerdeuse et aigrie, mais non cruelle.).

Ah. Et chose importante : j'ai des supers-pouvoirs.

Outre celui de pouvoir toujours deviner avec qui l'héroïne du shôjo va terminer, je peux aussi me transformer. Je vous signale ainsi que lorsque l'on m'agresse, je me transforme en Paoletta, une surfeuse brésilienne à forte poitrine qui rit très fort :


Et quand on m’agresse suite à une allergie au 2nd degré ou à sa mauvaise compréhension, Paoletta rit en bikini :

Voilà...

4 commentaires:

  1. Vraiment excellent et tellement vrai !! J'ai arrêté de lire des shojo car les héroines sont tellement stupides que c vraiment pas glorieux pour le sexe dit faible..... ^^'

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  2. C'est un peu comme une drogue chez moi, je commence à lire, je m'arrache mes cheveux et j'arrête la lecture en cours de route tant l'héroïne, le héros, la trame bidon, la "méchante-meilleure-amie" etc m'horripilent. Je m'en vais, de rage griller tout le monde dans les queues au supermarché (oui, la petite vieille qui vous gratte, c'est moi, mais c'est à cause des shôjos).
    Et puis finalement, une sorte de force surnaturelle m'attire et me ramène au shôjo et je me vois le terminer, envers et contre tout. A la fin, je clos le document word qui m'a servi en parallèle à me défouler. Et je me dis "hmm... ça, ça fera un bon article. Hin, hin hin..."

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  3. "ce n’est pas parce que je dis du mal de vos lectures, que dis-je, de nos lectures, je dis du mal de vous".
    Je reste donc à l’écoute de toutes vos remarques

    A ben puisque tu es à l'écoute mamie, il ne manque pas un "que" ? "c'est n'est pas parce-que x, que je dis du mal" ?? En même temps ça fait beaucoup de "que".

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    1. Mais si ! C'est pourquoi j'ai fini par le rajouter, tant pis pour l'accumulation !

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