F.A.Q.

>Pourquoi sado shôjo maso ?

Ce blog aurait dû initialement s’appeler « Shôjo maso ». Mais au bout de la 4^e personne incapable de comprendre le jeu de mot, je me suis résignée à rajouter en gros SADO devant, afin qu’on comprenne enfin. Je prends cette incompréhension pour une exception, bien entendu.

>Mais Nan ! Je voulais dire : pourquoi ce blog ?

Tu n’as qu’à mieux t’exprimer. Enfin...

-Trop de blogs vantent les mérites de séries que j’ai trouvées à chier. Et je ne dis pas ça seulement parce qu’avec l’âge, je contrôle moins bien mes sphincters

- Trop de fois j’ai été confrontée à des résumés et commentaires dont les auteurs me semblaient des demi-dieux : ils étaient capables d'échapper à tout ce qui, à moi, m’avait paru insupportable ou étrange. Comment faisaient-ils?

Les ¾ du temps, les personnages disent une chose et je ne comprends pas pourquoi. Les ¾ du temps, ils font une chose et je ne comprends pas pourquoi. Parfois, il y a une special combo des 2, et je suis encore plus perplexe. Curieusement, cela ne semble déranger personne à part moi… suis-je si différente ?

Ces questions me hantant, j’ai ressenti le futile besoin de venir ici. Qui sait, peut-être que d’autres gens pensent comme moi et que ce blog me permettra de me sentir moins seule.

- Trop de blogs  présentent toujours sous le même regard candide et bienveillant une multitude de séries. Cela crée un déséquilibre dans l’ordre du cosmos. La tâche m’incombe de le réparer en créant ce blog.

- Ce blog est parfois drôle.

- C’est l’Archange St Michel qui m’a demandé. (En désespoir de cause, c’est une explication millénaire qui marche encore de nos jours).

>Mais ça n’a aucun intérêt ! Ce blog sert à rien !

Tu ne veux pas rentrer dans ce long débat sur l’intérêt relatif de toute chose sur Terre. Non, crois-moi, tu ne veux pas.

Enfin, pour faire semblant de te répondre, je pourrais te dire qu’il est tout à fait ridicule de demander une justification à ce blog, lorsque les trois-quarts du temps, on est soi-même l’auteur d’un blog Skyrock dont l’intérêt principal est de montrer des photos de soi mal cadrées devant les murs de la chambre de Lola, du bâtiment à côté de chez Lola, du club où Lola fait du poney etc. Eh bien, en effet.

Je pourrais te dire que ce blog a des vertus thérapeutiques. Il me servirait à me défouler, à faire quelque chose de toutes ces frustrations accumulées au fil de mes lectures. Et ça me ferait du bien d’en parler ici.

Comme je te disais, le but pourrait être également de découvrir si je suis seule ou non, avec ma vision des choses. Il y a évidemment une grande ambition derrière. On pourrait se retrouver, montrer un club, puis faire des apéros-shôjos habillés en cuir rose, joindre nos pouvoirs et entrer en connexion avec la nature etc.

Mais avant tout cela, l’intérêt premier de ce blog est de contrer l’hégémonie des huîtres.

> Pourquoi tu lis des shôjo si ça t’énerve ?

Tout est dans le titre : sado shôjo maso.

Ensuite, c'est drôle. Enfin, c’est sans doute parce que justement j’aime les shôjos, que ça m’énerve autant toutes ces choses insupportables qui me sautent à la gorge les ¾ du temps.

Tous les shôjos ne m’insupportent pas. Loin de là. Mais beaucoup quand même. Malgré moi bien sûr (je suis innocente). J’ouvre toujours un shôjo le cœur bondissant d’espoir et d’enthousiasme. Et c’est ensuite que ça se complique.

Mais je continue de croire que de temps en temps, je tomberai bien sur quelque chose qui consolera ce petit cœur meurtri. Ça arrive. Mais pour ça, il faut continuer à en lire…

>De quoi parle ce blog ?

Si tu n’as toujours pas compris (ce qui m’inquiète un peu mais passons), je vais principalement parler de shôjos. Je vais, par exemple, résumer des séries et faire quelques petiots commentaires. Tout simplement. Bien sûr, l’idée est que tout cela sera éminemment subjectif et n’engagera que moi.

Je parlerai ici de bons et de mauvais shôjos, peu importe, de toute façon toute bonne lectrice de shôjo t’expliquera que  la différence entre un bon et un mauvais shôjo, c’est que  dans un mauvais shôjo :

- l’héroïne est méritante, se fait aider/sauver par le héros, rencontre des tas d’obstacles mais finit avec lui (symboliquement au moins).

Tandis que dans le bon shôjo :

- l’héroïne est méritante, se fait aider/sauver par le héros, rencontre des tas d’obstacles, et finit avec lui. Mais c’est un bon shôjo.

>Mais c’est pas ça un shôjo ! Un shôjo c’est…

Un manga à destination des jeunes filles ? Ose me dire que j’ai passé l’âge, malotru, et je n’en aurai cure car cela prouvera seulement que tu n’es point gentilhomme.

Enfin, oui je sais qu'un shôjo est simplement un manga à destination des jeunes donzelles et n'implique en rien tout ce que je dis. Mais sérieusement, les enfants… vous vous êtes crus sur un blog où règneraient justice et objectivité ? Je m’en contrecarre mes bas de contention de la « définition officielle du shôjo » donnée par le Grand Livre Académique Certifié de Catégorisation des Types de Mangas (ed. Passion&Frustration)

Je vous parle du shôjo tel que j’en lis. Et je peux vous dire que j’en lis du shôjo. J’en lis avec la même ferveur qu’un japonais qui prépare le judo aux jeux olympiques. Pensez-vous, une petite vieille c’est à la retraite. Alors ça a 2 occupations possibles : faire tous les supermarchés de la ville (et donc prendre les places dans les bus entre 2 supermarchés) ou lire des shôjos.

 Si la description officielle est une chose, j’en ai une sensiblement différente qui s’étale sous mes yeux nuit et jour. Alors vous allez pas commencer à défriser ma permanente de chez « Stéphanie Coiffure » en vous plaignant que « mais non t’as rien compris, c’est pas ça un shôjo ».

Je ne vous parle pas de l’essence absolue de l’âme du shôjo (rassure-toi lecteur empli de justice, celle-ci restera pure et intacte). Je vous parle de ce que manifestement des mangaka en font. Vous n’aurez qu’à vous plaindre auprès d’eux s’ils donnent envie de sortir une définition différente. De toute façon en plus, ici je parlerai aussi de Josei alors hein... si on commence à chipoter...

>Attends ! Tu critiques et tout, mais t’arrives même pas à la cheville des mangakas !! Tu critiqueras quand tu seras capable de faire aussi bien d’abord !!

Tout d’abord je ne critique pas. Je me plains. Je réagis à mes lectures et je me confie. Je donne mon avis. Diable, n’ai-je pas déjà dit ici que c’était tout à fait mon droit ?

Mais soit. Admettons que l’émotion te submerge, à tel point que tes larmes mêlées à tes furies produisent une vapeur obstruant tes connections neuronales.

Je sais ce que tu veux que je te dise : tu veux que je te dise que tu as raison (là, là, sèche tes pleurs). C’est d’accord. Je vais te dire que tu as raison. Qu’effectivement, tous ces gens qui donnent leur avis sur des films sont avant tout d’excellents réalisateurs-acteurs-scénaristes-monteurs qui ont accumulés les oscars avant d’ouvrir leurs humbles lèvres. Que tous les fans de lady Gaga sont avant tout des musiciens et danseurs aguerris et bien sûr, que nous avons tous été de bons présidents avant de voter. Ce qui est quand même la moindre des choses.

Ne serais-tu pas en train de me dire que dans ce cas, même les avis positifs ne devraient pas exister ? Ne serais-tu pas en train de me dire que ta remarque ne vaut rien, si tu n’as pas fait un excellent blog adulé ? Si, si, ne te dérobe pas, c’est ce que tu es en train de me dire. Et tu es en train me dire que c’est n’importe quoi ces gens qui sont juste des « gens » et qui osent avoir un avis.

Eh bien, j’espère de tout cœur que tu n’as pas fait comme Mélanie Laurent et qu’ainsi, l’idée saugrenue de choisir un métier qui implique d’être regardé et jugé (c'est même le principe) ne t’est pas passée par la tête. Si c’est le cas, je pleurerai sincèrement pour toi (je brûle tous les jours un bâtonnet d'encens pour Mélanie, j’en brûlerai un pour toi si tu m’envoies les fonds nécessaires. J’accepte les paiements en trois fois.)

>Pourquoi tu postes pas tous les jours ?

Quand je ne poste pas, c'est que je suis en train de lire des shôjos pour préparer les prochains articles, car je ne vis que pour toi lecteur, et pour ce blog (c'était ça ou attendre que des bénévoles me fassent mes 3 appels quotidiens pour me dérider, autant te dire que mon asociabilité est telle que j'ai vite choisi). Et lire, cela prend du temps. Quand enfin l'idée d'un article me vient, il me faut parfois quelques heures, parfois quelques jours, pour arriver au produit fini côté texte. Ensuite, il convient d'illustrer la chose et pour cela, les délais sont plus flous, le temps d'éplucher des pages et des pages à la recherche d'une illustration dont ma faible mémoire semble se souvenir. C'est cette dernière étape la plus longue (tu penses bien).

Si je vois que le temps commence à devenir trop long entre 2 articles (3-4semaines) ne t'inquiète pas, j'aurai tôt fait de te prévenir que c'est parce que je suis partie en cure thermale quelque part dans la Creuse avec mes congénères.