dimanche 25 décembre 2011

Mamie et les héros de shôjos


 (Mlle ou Mme) Anonyme n'est peut-être pas la seule à se poser cette question. Elle nous dit en effet :
"Merci Mamie VEA pour ce blog. contente de voir que je ne suis pas la seule lectrice ayant passé la date de péremption pour ce genre de lecture à m'auto-flageller en lisant des guimauves bêtes à pleurer (même si je suis loin d'atteindre ton âge canonique c'est évident)"

Mais poursuivons :
"Une question cependant : ne baves-tu de frustration que devant le beau torse imberbe et huilé d'un héros de shojo, ou un petit Daniel Steel ou un Barbara Cartland pas piqué des vers fait-il frétiller tes hormones ménauposées ? Ce genre de lecture conviendrait plus à une personne aussi sénescente... euh aussi sage ayant une certaine exigence littéraire. En tout cas merci, je me suis franchement marrée."


Ma chère Anonyme, voilà réellement une excellente question, et je serais ravie d'y répondre de mon mieux. Mais hélas, je ne le puis tout à fait car mes souvenirs de Mme Cartland et autre Mme Steel sont loin derrière moi, les shôjo depuis les ont tellement éclipsés que je ne sais plus bien si j'ai déjà terminé, ou non, un de leurs ouvrages. Ah, la perte de mémoire, quel fléau quand on vieillit...

En réalité, il faudrait déjà pouvoir se demander si un "héros de shôjo", tout court, est en mesure de me faire frétiller.

Il est vrai que je suis d'un autre âge, et si mes hormones sont toujours vivantes, elles ne sont hélas plus comme autrefois, du temps où mon cher Léopold-Ferdinand était encore en vie. Ah ça... de la classe, il en avait bien plus que ces petits bishônen qui me rappellent plus volontiers le briard que nous avions alors.


 Parce qu'une image vaut mieux qu'un long discours.

"Wouf"

Un bon nombre de héros de shôjo se voient ainsi balayés de ma main ridée, tant leur potentiel mojoesque est aussi élevé à mes yeux que la température d'un cadavre d'iguane échoué au Pôle Nord.

Ceux qui ont le bon goût de mieux se coiffer, auraient sans doute plus de succès s'ils pouvaient cesser de réduire à néant leur potentiel d'attraction sexuelle par l'abus de port de pantoufles désuètes dont même une vieille comme moi ne voudrait pas. Je recommande à ce propos notamment la lecture des ouvrages d'Enjôji Maki car elle illustre très bien ce tue-l'amour qu'est la demi-pantoufle japonaise à carreaux :


Héros de shôjo, sache que seul Abitbol est capable de conserver la classe tout en étant en pantoufles.

Retirons ceux qui ressemblent trop à des femmes (même dans mes années hippies, je n'ai su être bi), et il ne nous reste plus qu'une poignée de héros qui demeurent intéressants... mais éveillent-ils réellement mes hormones assagies par leurs torses imberbes (et parfois, dénués de tétons...) ou ne me rappellent-ils pas tout simplement mon tendre Léopold du temps où il était mannequin-surfeur ?


La question reste ouverte...

(Source des extraits de mangas : http://www.mangareader.net, http://www.mangafox.com/, http://manga.animea.net/ Sources de la photo et du p'tit bichon... euh, bishônen : http://a6.idata.over-blog.com/ et http://ladyutena.skyrock.com/ )

2 commentaires:

  1. Et si on veut te poser des questions, on fait comment ?

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    1. Eh bien mon cher Raton-laveur à la douce fourrure, trop noble pour sied à des mules de yakuza, vous trouverez à droite, sous la rubrique "contact", mon adresse email.

      Mais il est également possible de communiquer par commentaires.

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